Religieuses de l’Assomption
C’est une folie de ne pas être ce que l’on est avec le plus de plénitude possible.

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L’Eucharistie, centre de nos vies,
L’oraison silencieuse du matin, qui consacre et oriente la journée,
Quatre fois le jour, les heures de l’office, célébrées, chantées, belles dans toute la mesure du possible.
L’adoration du saint Sacrement, exposé chaque jour dans nos chapelles,
Une prière avec et pour tous,
parce que toutes les intentions du monde veulent y trouver place,
parce que la chapelle est là, accueillante, ouverte à tous,
parce que c’est pour et avec tous les frères et sœurs que prie la communauté.
Une prière qui irrigue toute la vie, qui la recueille dans la joie de l’office choral et dans la prière silencieuse.
Rien d’extraordinaire, rien de spécial, mais la bonne sève venue de la tradition et nourrie du quotidien, douloureux et blessant ici, exultant de joie là, coulant paisiblement aux longs jours monotones,… fleuve de paix et d’amour.

    L’Eucharistie quotidienne

    L’Eucharistie, qui fait l’Église et constitue le sommet de toute l’action liturgique, est le centre de la vie des Religieuses de l’Assomption. Sacrement de la nouvelle et éternelle Alliance, elle est le signe efficace de l’amour suprême de Dieu et de la réponse de l’homme. Chaque fois que les sœurs reçoivent la Parole et le Pain, elles entrent dans la Pâque du Christ. Elles ont à devenir ce qu’elles reçoivent, apprenant jour après jour à ne plus vivre pour elles mêmes mais pour Celui qui est mort et ressuscité pour elles. Enracinées dans les réalités terrestres, elles les offrent au Père, pour que toute la création soit consacrée et transfigurée selon sa vocation pro fonde par le Fils fait chair.

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    La lecture spirituelle

    "Pour donner de la lumière il faut se nourrir de lumière" disait Marie-Eugénie. Et où trouver cette lumière ? en premier dans les saintes Écritures, dit-elle, ensuite dans les livres écrits par des saints, ...

    "Le livre de spiritualité n’a pas besoin d’être compliqué. On lit des ouvrages savants pour s’instruire, se cultiver... La lecture spirituelle est amicale, proche, sensible. « Beaucoup de lecteurs ont peur de se perdre dans un livre, explique encore Mathilde Mayeux. Nous essayons de les guider, de les écouter, en leur demandant aussi ce qu’ils lisent habituellement... Certains qui connaissent déjà leur famille spirituelle, iront par exemple vers des écrits monastiques ou des livres plus psychologiques. » Il est essentiel de « sentir » l’écriture qui peut « parler ».

    Une forme poétique peut aider un lecteur, alors qu’un autre préférera un développement structuré. Un récit détaillé plaira à certains, alors que d’autres auront besoin d’un ouvrage dans lequel ils pourront picorer une page de temps en temps : poésie, roman, récit, réflexion...

    Autant de livres qui nourrissent l’âme et peuvent conduire, parfois, à la Bible, best-seller des lectures spirituelles. Le passage de l’un à l’autre est aussi naturel que la vie : « Rien n’est profane puisque rien n’échappe à Dieu, écrit le poète Jean Grojean. La Bible est sainte, c’est-à-dire qu’elle est la plus grande intensité d’écriture que nous connaissions. »
    Ne pas se cantonner aux livres religieux

    Et il n’y a pas que les ouvrages strictement classés au rayon religieux qui peuvent conduire à cet élan intérieur. Les images, les symboles, les histoires, les mots, trouvent écho en nous. Le propre de la littérature, de l’art, est bien de « rendre présent l’invisible ».

    La lecture spirituelle est avant tout un moment d’accueil, de disponibilité : « On peut distinguer trois temps, constate Jeanne-Marie Baude. Le lecteur passe d’abord par l’étonnement, la surprise, voire le choc d’une découverte. Ensuite, vient un moment d’arrêt, de suspens, de maturation, qui va enfin déclencher un élan du cœur. » Il se passe quelque chose lorsque la lecture devient une rencontre. Les grands mystiques, les auteurs spirituels peuvent devenir des « amis de cœur ».

    Les poèmes de Marie Noël, les écrits de Madeleine Delbrêl, les conseils d’Anselm Grün ou Enzo Bianchi, aussi bien que les grands classiques de Jean de la Croix ou Thérèse de Lisieux, accompagnent discrètement des milliers de lecteurs.

    La lecture spirituelle est propice à la relecture : l’ouvrage devient un livre de chevet, toujours disponible, qui sera sollicité, repris pour quelques pages... Un livre s’ouvre, se reprend, se découvre sans fin. Parce que, comme le précise Christian Bobin, poète et Prix du livre de spiritualité 2010 :

    Les livres sont des boîtes dans lesquelles, quand on les ouvre, on découvre une âme. "

    article trouvé sur http://www.pelerin.com/L-actualite-autrement/Des-vacances-spirituelles/Choisir-ses-lectures-spirituelles

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    Adoration Eucharistique

    Cherchant avant tout Dieu Seul et sa gloire, les Religieuses de l’Assomption veulent que leur vie au cœur de l’Église soit adoration et amour : vivante offrande devant le Dieu Trinité qui invite ses créatures à entrer dans son amitié et dans sa Vie.
    La prière contemplative féconde leur activité apostolique. Plus elles font l’expérience de Dieu, plus elles désirent travailler à l’extension de son Règne. Connaissant les joies et les espoirs, les souffrances et les questions de leurs frères, elles se sentent chargées de porter devant Dieu tout ce qui habite le cœur de son peuple. Les heures passées à demeurer devant lui, proclament que Dieu existe et qu’il est Seigneur. La certitude que son amour emplit l’Univers et que son Esprit transforme le monde, fait que les sœurs consacrent une part importante de leur journée à la prière liturgique et à l’oraison.

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    La Liturgie des Heures

    L’Office divin, que l’Église a confié à leur Congrégation dès les origines, prolonge la louange eucharistique et consacre le temps à travers le déroulement des Heures. C’est la prière ecclésiale où le Christ lui-même s’associe toute la communauté humaine dans son chant de louange et de supplication au Père. Par les Psaumes et les Cantiques, les soeurs célèbrent la continuité de l’action salvatrice de Dieu dans le monde, et font monter vers lui le cri des hommes.
    L’Office divin les ouvre à une spiritualité large et universelle. Il donne aux communautés un caractère de joie et de louange, qui marque leurs relations et leur apostolat. Les soeurs vivent en Eglise les différents mystères de la vie du Christ et de la Vierge, tout au long de l’année liturgique. Elles apprennent à connaître et à aimer les saints que l’Église propose comme modèles. Ainsi leur foi est sans cesse nourrie, et elles s’enrichissent elles-mêmes de la sainteté de tout le Peuple de Dieu.

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    L’oraison personnelle

    L’oraison est rencontre avec Dieu dans le mystère. Elle est écoute de la Parole. Elle est consentement à l’amour qui envahit doucement leur cœur, leur esprit et leur volonté.
    La contemplation, à laquelle toutes sont appelées, est un don de l’Esprit. Les sœurs s’y disposent par l’intériorité continuelle de leur vie, qui les rend attentives à Dieu à travers le signe qu’il leur fait dans l’instant présent. De cette fidélité à aimer sans cesse dépendra la qualité de leur vie d’oraison. La prière personnelle prend une forme unique pour chacune ; elle est pour toutes le moment où se vit intensément leur relation intime avec Dieu. Que les sœurs ne craignent pas ces temps de solitude avec Dieu ; elles pourront avoir à lutter dans la nuit, à affronter la lourdeur et l’opacité que met en elles le péché. La Foi, I’Espérance et l’Amour leur donneront de durer dans l’attente de l’aurore ; elles goûteront alors la douceur de la Bénédiction divine qui les touche au plus secret d’elles-mêmes. Il leur faut persévérer courageusement dans la prière sans se lasser, se tenant devant Dieu comme la très grande pauvreté devant Celui qui est riche de tous les biens et qui veut les communiquer. Cette expérience, souvent obscure, sera connue par ses effets : pureté de cœur, paix profonde, don total et joyeux à toute volonté de Dieu. La prière les rend disponibles à l’Esprit qui peut alors s’emparer d’elles et les faire consentir à Celui qui vient à travers tout ; Il fait d’elles les adorateurs en Esprit et Vérité que cherche le Père. Cette unité de vie est le fruit d’un long travail.

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    L’accompagnement spirituel

    Relire sa vie spirituelle avec quelqu’un

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    Un regard contemplatif sur le monde

    Notre expérience de Dieu

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